Lipides et graisses : quel rôle jouent-ils ? Sont-ils bons ou mauvais ?

Souvent, le terme « graisse » est mal utilisé pour désigner les lipides. Ces derniers sont des macronutriments qui, en plus d’être une source d’énergie, remplissent des fonctions biologiques importantes dans notre organisme. Précisément pour cette raison, les lipides doivent faire partie de notre alimentation en portions adéquates et en essayant de privilégier les soi-disant « bonnes graisses ».

Lipides et Graisses : ce qu’ils sont et comment sont-ils classés

Le terme  » lipides  » désigne un groupe hétérogène de substances organiques insolubles dans l’eau. Sur la base de leur structure chimique, on peut distinguer les lipides simples, les lipides composés et les dérivés.

Les lipides que nous introduisons avec l’alimentation sont pour la plupart des lipides simples , tels que les triglycérides (formés par une molécule de glycérol associée à trois acides gras). Ce sont les lipides présents dans notre organisme en plus grande proportion.

Les lipides composés dérivent de la combinaison de triglycérides avec d’autres substances (phosphore, soufre, etc.). Dans cette catégorie on trouve par exemple les phospholipides, les lipoprotéines, les glycolipides. Les lipides composés représentent environ 10 % des lipides présents dans notre organisme et se retrouvent dans l’alimentation en faible quantité.

Les lipides dérivés , quant à eux, sont le résultat de la transformation de simples ou composés. Parmi les plus importantes figurent le cholestérol, la vitamine D et les hormones stéroïdes.

Très souvent, le terme « graisse » – qui se réfère techniquement uniquement aux triglycérides – est utilisé à tort pour désigner tous les lipides.

On distingue plutôt pour les graisses proprement dites, c’est-à-dire pour les triglycérides, celle entre les graisses (triglycérides solides à température ambiante, majoritairement d’origine animale) et les huiles (triglycérides liquides à température ambiante, principalement présents dans les aliments d’origine végétale).

What-leur-role

I les lipides remplissent diverses fonctions dans notre organisme. La plus connue, et souvent la moins appréciée, est la fonction energetica.

Chaque gramme de lipides apporte environ 9 kcal (c’est le macronutriment le plus calorique) les lipides alimentaires sont stockés dans les adiposités tissu. Ces réserves, si nécessaire, peuvent être mobilisées et utilisées dans les muscles pour la production d’énergie.

La consommation excessive de lipides peut donc favoriser l’accumulation de tissu adipeux et, dans les cas extrêmes, l’obésité. Dans le même temps, cependant, il est essentiel d’assurer un apport adéquat en lipides par la nutrition, car ces substances interviennent dans de nombreuses fonctions biologiques.

Certains lipides (notamment les phospholipides, les sphingolipides et le cholestérol) jouent un rôle structural  : ce sont des composants importants des membranes cellulaires des tissus.

D’autres, comme l’acide linoléique et l’acide a-linolénique, sont des précurseurs de substances qui interviennent dans la régulation des processus physiologiques de différents systèmes (cardiovasculaire, immunitaire, coagulation sanguine).

Ce sont des acides gras essentiels, des molécules que notre organisme est incapable de synthétiser et qui doivent donc être introduits avec alimentaire.

Les lipides assurent également le transport et l’absorption des vitamines liposolubles (A, D, E, K).

Il y a vraiment de bonnes et de mauvaises graisses ?

Comme nous l’avons vu, les lipides doivent faire partie de notre alimentation. Aux fins d’une alimentation saine et équilibrée, il ne suffira pas de faire attention uniquement à la quantité ingérée, mais il faudra aussi privilégier les fameuses « bonnes graisses ».

Actuellement les effets bénéfiques des acides gras insaturés ont été scientifiquement démontrés, alors qu’aucune donnée concluante n’est disponible sur les effets d’une réduction de la consommation d’acides gras saturés.

Cependant, des études plus récentes pointent du doigt les acides gras hydrogénés ou trans, associés aux maladies cardiovasculaires, aux accidents vasculaires cérébraux et au diabète de type 2.

Il est donc recommandé de privilégier les sources de gras insaturés acides (les soi-disant « bonnes » graisses ), qui possèdent des propriétés protectrices au niveau cardiovasculaire (comme les fruits secs, l’huile d’olive, le poisson) et limitent la consommation d’aliments qui contiennent des quantités élevées d’acides gras saturés (tels que le saindoux, les fromages gras, la viande rouge grasse), les acides gras trans (par exemple, les margarines et les confiseries industrielles) et de cholestérol.

Il est donc important de ne pas dépasser la dose journalière de matières grasses totales (maximum 20-35% des besoins énergie quotidienne) et limiter les apports en acides gras saturés et trans (qui ne doivent pas dépasser respectivement 10 % et 1 % du quota énergétique journalier) et en cholestérol au profit de la consommation d’acides gras insaturés.

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